Edito
Madame, Monsieur, chères Amies et chers Amis,
Rappelons-nous, au printemps on se disait que ce serait seulement un mauvais moment à passer, moyennant un confinement strict nous pourrions bientôt retrouver notre vie habituelle. Il a fallu vivre l’été avec de nombreuses précautions. Nous entrons dans l’automne dans un esprit de semi-confinement, notre difficulté est grande de l’accepter.
Nous pensions être sortis de cette pandémie ! une nouvelle vague de ce virus nous menace. Les directives nationales ou départementales, les publications sur les réseaux sociaux ne sont pas toujours très claires et cohérentes et jettent un certain trouble dans notre organisation. Elles nous invitent bien sûr à la prudence, ce que nous comprenons aisément mais la vie au quotidien ne nous semble pas toujours simple.
Cette nouvelle vague de coronavirus arriverait bientôt et chacun d’entre nous est dans l’expectative de ce qui pourrait advenir. Acceptons l’idée que l’on tâtonne et que des ajustements sont en permanence nécessaires. Surtout ayons en tête que la lutte contre l’épidémie n’est pas seulement une affaire publique, elle relève de chacun d’entre-nous.
Malgré cela nous avançons, réfléchissons, travaillons, organisons pour continuer à être actif comme nous l’avons décidé à nos dernières Assemblées générales. Nous avons proposé d’être solidaire avec nos collègues d’Amérique du Sud. Au Pérou, nos compagnes et compagnons confinés depuis mars et encore aujourd’hui, nous ont lancé un cri d’alarme. Nous avons proposé à plusieurs groupes de la région de se mettre ensemble pour effectuer un container. En partenariat avec eux, ils ont proposé les produits dont ils ont le plus besoin et dont la population qu’ils soutiennent et accompagnent est en grande demande au vu du contexte économique qu’ils subissent. Mes ami(e)s, soyons solidaires, retroussons nos manches et participons à notre belle action collective…
Pierre
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